Présentation

  • : Bienvenue sur le blog de Libertine Anaïs
  • Bienvenue sur le blog de Libertine Anaïs
  • : Couple Divers
  • : Vous trouverez sur ce blog pleins d'astuces sympas pour passer de bonnes soirées avec votre partenaire. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à le visiter que j'en ai eu à le concevoir.... Bises libertines... Anaïs
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • Contact

Vos commentaires

Syndication

  • Flux RSS des articles

Suis-je sexuellement normale ?

Jeudi 26 juillet 4 26 /07 /Juil 21:53
Suis-je sexuellement normale ?
 
 
 
 




«C’est la question qui revient le plus souvent en consultation» affirme un médecin sexologue, et cela dès l’adolescence, et jusqu’à un âge très avancé !

La plupart d’entre nous ne savent pas trop bien où se situer sur le plan des pratiques sexuelles. Ce qui est normal et ce qui ne l’est pas, que ce soit au niveau du plaisir, du désir, de l’imaginaire ou de certaines pratiques particulières

Faisons le point sur toutes ces interrogations intimes.


Mon plaisir
 
 


Si les plaisirs masculin et féminin sont très différents, le plaisir de deux femmes est souvent tout aussi différent. Car les réactions de notre corps dépendent de nos émotions, de notre génétique, mais aussi de notre histoire et de nos expériences vécues. C’est pourquoi il existe de telles divergences entre les fonctionnements. Cela n’est pas une raison pour s’imaginer anormale.



Si j’ai du mal à parvenir à l’orgasme ?
 
 


Bien sûr, la plupart des femmes ont un orgasme environ une fois sur 2 quand elles font l’amour. L’orgasme systématique est rare. C’est pourquoi, pour des raisons variées, comme par exemple, la fatigue, un médicament, ou une disposition d’esprit non favorable, l’orgasme ne vient pas.

Il est d’ailleurs intéressant de savoir qu’une femme sait généralement, parce qu’elle le ressent, que cette fois il ne sert à rien d’insister, l’orgasme ne viendra pas. Les hommes ont parfois du mal à comprendre cette intuition car ils ne la ressentent pas dans leur corps de la même manière. C’est peut-être une des raisons pour lesquelles les femmes simulent parfois !




Si je n’ai que des orgasmes clitoridiens ?
 
 


Si je n’ai que des orgasmes clitoridiens ?
 
 


Oui ! C’est le cas de la majorité des femmes. L’orgasme clitoridien est l’orgasme féminin par excellence. Pourtant, même lorsqu’une femme estime connaître seulement l’orgasme clitoridien, elle connaît aussi plus qu’elle ne pense l’orgasme vaginal.

Car si le clitoris est souvent le déclencheur de l’orgasme, le vagin en est obligatoirement l’effecteur : quelle que soit l’origine de cet orgasme (le clitoris, le vagin, les seins, ou d’autres zones érogènes), il correspond toujours en des contractions rythmiques et involontaires des muscles du vagin et de la région génitale.

Ainsi le vagin est impliqué dans tous les orgasmes. Certaines sexologues estiment même que tous les orgasmes sont vaginaux et parlent plutôt d’orgasme à point de départ vaginal ou à point de départ clitoridien, sachant que l’aboutissement, lui est toujours vaginal.




Si je jouis seulement dans une position ?
 
 


Oui, la plupart des femmes réussissent à obtenir un orgasme surtout dans une position, voire exclusivement dans cette position. Il existe plusieurs raisons à ce phénomène. La stimulation d’une zone particulière de l’intérieur du vagin peut être indispensable au déclenchement de l’orgasme, cette zone étant particulièrement sensible. On parle parfois de zone « gâchette » du plaisir : il faut que cet endroit précis soit stimulé pendant la relation sexuelle pour que l’orgasme se déclenche.

D’autre part, certaines femmes, parviennent à l’orgasme uniquement si leurs jambes sont serrées. D’autres ont besoin de sentir leurs jambes écartées. Cela dépend à la fois des insertions musculaires, de la tonicité des muscles qui peut faciliter ou au contraire bloquer l’orgasme.

Et puis, une position peut être extrêmement excitante d’une manière plus émotionnelle que physique : si elle permet un contact particulier des corps ou une vision du corps de l’autre ressentie comme très érotique. Cette posture sera alors plus propice à la jouissance.




Si je me donne plus rapidement du plaisir seule ?
 
 


C’est classique. En moyenne, une femme qui se connaît peut arriver à l’orgasme par autoérotisme en trois minutes ! Lors d’une relation à deux, c’est presque toujours plus long.


En effet, l’autre ne peut pas savoir exactement si la stimulation sexuelle est exercée avec la bonne pression, le bon mouvement, la bonne vitesse ou la bonne lenteur, si elle doit être constante ou variable, d’intensité croissante ou non… Une femme est elle-même la mieux placée pour savoir ce qui lui fait le plus d’effet.

Quand on communique son mode d’emploi à son partenaire, il peut faire mieux, mais ne peut pas adapter instantanément une stimulation de manière à ce qu’elle soit toujours la plus efficace.




Mon désir
 
 


Le désir lui, a une tendance naturelle à être extrêmement fluctuant. Selon les périodes de la vie, il peut être intense, calme, voire absent… Une femme peut parfois ne pas se reconnaître et penser qu’elle a beaucoup changé. Le désir étant une pulsion, il ne se contrôle pas par la volonté. Il se vit plutôt en cherchant à laisser un espace de liberté cet instinct, cette pulsion de vie…




Si je ne ressens du désir que quand il en a ?
 
 


Oui. Dans un couple, le désir ne peut absolument pas être systématiquement en phase. Quand on est deux, on est forcément différents. La plupart des hommes connaissent plutôt le désir pulsionnel, l’élan sexuel vers l’autre.

Un grand nombre de femmes réagit plutôt avec ce que l’on appelle un désir de réponse. C’est le désir de l’autre qui déclenche leur élan. C’est le sentiment d’être désirée, aimée qui donne envie de faire l’amour. C’est un comportement très féminin et tout a fait classique. Il est parfois considéré comme bizarre par des personnes qui imaginent que le désir féminin devrait se calquer sur celui des hommes, en être un reflet.

Or c’est faux… même s’il existe bien évidemment des femmes qui ressentent elles aussi ce désir pulsionnel. Personne d’un peu informé ne peut considérer une femme qui ressent son désir sous forme d’un désir de réponse comme une personne anormale !




Si j’ai besoin de tendresse pour faire l’amour ?
 
 


Pour éprouver du désir, il faut des conditions qui s’y prêtent. Pour certaines femmes, il s’agira de trouver leur homme beau et séduisant, pour d’autres de se sentir belles, ou encore de se sentir aimées. Mais la plupart des femmes sont extrêmement sensibles aux paroles d’amour, de tendresses qui sont pour elles un puissant déclencheur de désir dans un climat de tendresse.

C’est la raison pour laquelle la littérature « sentimentale » a du succès chez un public féminin. Elle est tout simplement aphrodisiaque. Et cela est d’autant plus vrai qu’une femme est jeune. Avec l’expérience sexuelle, elle peut aussi développer une sexualité moins sentimentale alors que les hommes, eux, développent au fil des années une sexualité plus sentimentale. C’est ainsi qu’ils finissent par se trouver sur la même longueur d’onde ! Il est donc parfaitement normal, surtout quand on est une jeune femme d’avoir besoin de tendresse pour éprouver du désir sexuel.




Si je suis attirée par d’autres hommes ?
 
 


Quand une relation est très récente, quand on est dans l’élan amoureux de début, on ne regarde personne d’autre que l’être aimé. Cela peut durer quelques mois à quelques années, selon la puissance de l’attirance et les conditions de la rencontre et de la relation. Puis, l’amour devient naturellement moins fusionnel. Alors, tout à coup, le regard s’élargit et l’on se surprend à regarder avec intérêt d’autres hommes que son partenaire.

C’est à ce moment qu’il faut apprendre à ne pas culpabiliser. Il est normal de ressentir un élan, même s’il est sexuel. Il est absolument essentiel de l’accepter pour ne pas en souffrir. Cela ne signifie pas avoir des relations sexuelles en dehors de son couple, mais accepter de ressentir des élans qui sont tout simplement des élans de vie.
 
À partir du moment où l’on est dans cette optique, on se sent libre de continuer à aimer, même en sachant, ce qui est sage qu’il aurait existé d’autres possibles… Il est donc normal, tout simplement humain de ressentir des attirances pour une autre personne que son partenaire.




Si faire l’amour tous les 15 jours me suffit ?
 
 


Le rythme "sexuel" est une donnée très personnelle. Certains, hommes ou femmes, ont envie de faire l’amour tous les jours quand d’autres le ressentent nettement moins souvent. Cela dépend de l’histoire de chacun, de la relation avec l’autre, de l’environnement, de l’état de santé, de forme, de l’investissement dans diverses activités…




Mon imaginaire
 
 


Ce qui se passe dans notre tête est ce qu’il y a de plus secret. Se l’avouer à soi n’est déjà pas toujours si facile, et en parler aux autres encore moins. Du fait de ce mystère, il est difficile de se situer, de savoir si notre imaginaire est normal ou bien s’il est bizarre ou pervers !




Si je n’ai pas de fantasme ?
 
 


En réalité, tout le monde a des fantasmes ! Si vous n’en avez pas, c’est que vous vous faites une idée de ce que devraient, d’après vous, être les fantasmes. La plupart des gens imaginent qu’il s’agit forcément de scénarios érotiques, comme si on se faisait une sorte de film dans la tête. Et c’est vrai que ce type de fantasme existe et qu’il est très répandu. Mais il n’est pas la seule manière de fantasmer. Car un fantasme, c’est tout simplement une pensée susceptible de provoquer un désir ou une excitation sexuelle.
 
Certaines personnes fantasment sur des sujets pas très « hard », sur par exemple une cheville entrevue, sur une parole d’amour. Des choses très tendres peuvent être pour certains d’entre nous, hommes ou femmes, extrêmement excitants. De même voir un corps nu que l’on ne peut toucher peut suffire. Le fantasme est alors tout simplement d’imaginer que dans quelques secondes, on pourra aussi toucher.

Quand on fonctionne sur un imaginaire simple et sensible, on peut se trouver étrange si l’on s’imagine que nos congénères fantasment tous à la manière des films X. Mais il n’en est rien, chacun a un imaginaire érotique très personnel qu’il soit simple ou très complexe !




Si je n’aime par regarder de films X ?
 
 


Personne n’est obligé de regarder des films X, et encore moins d’aimer le faire. Cela ne signifie absolument pas que l’on soit coincé, mais que cela ne correspond pas à notre imaginaire érotique, que cela ne fait pas vibrer en nous ce que nous avons envie de sentir vibrer dans la sexualité. En fait, même une personne qui sait qu’un film X lui provoquera un effet d’excitation peut ne pas aimer cette excitation !

Et cela n’est pas à cause d’un blocage, mais parce que chaque personne possède un idéal sexuel qui peut ne pas correspondre à l’esprit du X ! On pourrait d’ailleurs dire tant mieux tant la sexualité des films X est en dehors de la vie réelle. Donc ne pas aimer regarder de films X est parfaitement normal et très fréquent chez les femmes qui sont naturellement peu stimulées par le canal visuel, c’est-à-dire par des images sexuelles.




Si j’aime plutôt les histoires sentimentales ?
 
 


Lire des romans sentimentaux de type Harlequin peut sembler n’avoir aucun rapport avec le sexe. Pourtant il en existe un très important. Les histoires émotionnelles amoureuses stimulent le désir et l’excitation sexuelle féminine aussi bien que peuvent le faire des films X pour les hommes.

Lire de la littérature érotique, pour une femme, est donc un bon moyen de stimuler sa sensualité et son désir… à condition que cela lui plaise. Il serait idiot de se juger négativement si l’on aime un roman plutôt «bébête».

En effet, le but de ce type de littérature n’est pas la culture (croyez-vous qu’un homme qui regarde du X pense étendre sa culture cinématographique ?), mais de stimuler les ressorts du désir. Et c’est une recherche parfaitement naturelle et positive. D’autant plus que les romans n’ont jamais le côté sordide de ces films qui utilisent des êtres humains à des fins mercantiles.




Si je ne veux pas réaliser ses fantasmes ?
 
 


Un fantasme, c’est très personnel et le type de fantasme qui nous stimule dépend énormément de notre histoire et de nos expériences de vie. Il peut nous arriver d’avoir nous-même du mal à comprendre nos propres fantasmes. De ce fait, il est encore plus difficile d’entrer dans les fantasmes d’une personne s’ils ne correspondent en rien aux nôtres. Soit nous sommes sur la même longueur d’onde et réaliser un fantasme peut fonctionner. Soit nous ne le sommes pas et cela risque de nous sembler ridicule, sordide ou tout simplement ennuyeux.

Cela dit, si l’excitation de l’autre est pour nous un puissant stimulant, nous pouvons faire un essai d’entrer dans le jeu pour nous faire une idée de notre réaction…. A condition de ne pas être rebutée d’emblée par une proposition.




Mes particularités
 
 


Les désirs peuvent me sembler différents de ceux des autres femmes. Est-ce vraiment parce que je suis différente ou est-ce parce que personne ne parle de ce qui est le plus intime. Voici des réponses à quelques questions qui reviennent régulièrement.




Si j’aime faire l’amour pendant les règles ?
 
 


Est-ce bestial ? Pas du tout. Les hormones peuvent stimuler l’envie de faire l’amour pendant les règles, tout comme cela se produit au moment de l’ovulation. Faire l’amour pendant les règles est une pratique très répandue et qui est naturelle.

Deux bémols cependant : si votre partenaire se trouve rebuté par le sang des règles, il vaut mieux ne pas insister ou alors lui proposer d’utiliser un préservatif à ce moment du cycle. D’autres part, les Infections sexuellement transmissibles sont encore plus contagieuses lors des règles à cause de la présence de sang. Il est donc impératif d’utiliser des préservatifs si vous ne connaissez pas la sérologie de votre partenaire en ce qui concerne le sida.




Si j’aime faire l’amour pendant les règles ?
 
 


Est-ce bestial ? Pas du tout. Les hormones peuvent stimuler l’envie de faire l’amour pendant les règles, tout comme cela se produit au moment de l’ovulation. Faire l’amour pendant les règles est une pratique très répandue et qui est naturelle.

Deux bémols cependant : si votre partenaire se trouve rebuté par le sang des règles, il vaut mieux ne pas insister ou alors lui proposer d’utiliser un préservatif à ce moment du cycle. D’autres part, les Infections sexuellement transmissibles sont encore plus contagieuses lors des règles à cause de la présence de sang. Il est donc impératif d’utiliser des préservatifs si vous ne connaissez pas la sérologie de votre partenaire en ce qui concerne le sida.




Si je suis très silencieuse pendant l’amour ?
 
 


Crier pendant l’amour est souvent considéré comme une preuve irréfutable de plaisir.Pourtant, c’est totalement faux, car nombreuses sont les femmes qui ont du plaisir en silence ! Pourquoi cette idée fausse est-elle si répandue ?

Elle est simplement due à l’industrie du X. Dans un film, pour montrer que quelqu’un éprouve du plaisir, des cris ou des gémissements sont le meilleur signal. Le réalisateur ne cherche pas ici à être en phase avec la réalité, mais à faire comprendre ce qui se passe. Dans la vie réelle, c’est tout autre chose.

On peut crier avant d’arriver à un plaisir orgasmique parce que l’on est surpris, parce que l’on ressent une douleur ou parce que l’on ressent un pic de plaisir. Donc si vous êtes silencieuse pendant l’amour, vous êtes tout simplement normale. Et si vous ne l’êtes pas, si vous êtes bruyante, vous êtes tout aussi normale. Il n’existe en effet aucune norme en la matière.




Si j’ai commencé ma vie sexuelle après 20 ans ?
 
 


L’envie de commencer une vie sexuelle correspond à une maturation nécessaire. Il importe que chacun respecte son rythme. Certaines très jeunes filles se lancent dans une vie sexuelle trop tôt et vont par la suite, après une première expérience désastreuse rester très longtemps sans sexualité, marquées par cet épisode de leur vie. Et puis, 90% des femmes sont déçues leur premier rapport sexuel.
 
C’est bien le signe que souvent, elles n’ont pas attendu le bon moment. Aussi, si vous ne ressentez pas de blocage particulier, il est parfaitement normal de commencer une vie sexuelle à plus de 20 ans.

L’âge moyen du premier rapport sexuel pour les femmes étant de 17 ans et 6 mois, cela signifie qu’environ la moitié des femmes n’ont pas encore fait l’amour à cet âge. Et dans cette moitié, un certain nombre commence sa vie sexuelle après 20 ans. Surtout que cela ne dépend pas seulement de la maturité affective et sexuelle, mais bien sûr aussi des rencontres !




Si je n’apprécie pas les brèves aventures ?
 
 


L’amour d’un soir peut être une belle histoire. Mais il ne l’est pas pour tout le monde. Certaines personnes savent très bien faire la part des choses entre l’amour et le désir purement sexuel, l’attirance physique. C’est souvent le cas des hommes qui peuvent se trouver comblés par une brève histoire. D’autres ont besoin de concilier amour et attirance physique, ce qui rend la sexualité généralement d’autant plus agréable.

L’essentiel n’est pas d’être capable de vivre n’importe quelle expérience, mais de savoir ce qui vous convient. Si vous ressentez que vous vous feriez du mal à vivre des histoires brèves, surtout, ne vous forcez pas. Vous pourriez vous sentir coupable, blessée, écoeurée.

Mais il se peut qu’un jour ou l’autre, vous changiez d’avis… ou non. Et si au contraire, vous appréciez les aventures, cela ne signifie pas pour autant que vous n’êtes pas capable d’attachement profond ou de fidélité. Il y a en effet un temps pour tout dans la vie et il faut accepter d’agir en phase avec ce que l’on ressent quitte à avoir l’impression d’être différent des autres.
Par Anaïs - Publié dans : Suis-je sexuellement normale ?
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés