Plongée au coeur des fantasmes féminins
Dans le monde, la femme française symbolise le charme, le raffinement et la sensualité. Mais derrière ce tableau, on en sait peu sur ses rêveries coquines. Du fantasme préféré à la star plébiscitée, une enquête inédite nous propose une véritable plongée au coeur de l’imaginaire érotique féminin.
Quels sont les fantasmes des Françaises ? Quel acteur nourrit le mieux leur
imaginaire érotique ?… Pour y répondre, une enquête téléphonique a été conduite auprès d’un échantillon représentatif de 504 femmes âgées de plus de 18 ans.
Le fantasme reste imaginaire
Qui ne s’est jamais imaginé dans les bras d’une star de cinéma, vivant une aventure passionnée avec un inconnu croisée dans la rue ? Les fantasmes fascinent autant qu’ils inquiètent, ces rêveries sont propres à l’imagination. Mais ces fantasmes doivent-ils quitter le domaine de l’imaginaire pour le monde réel ? "La meilleure façon de résister à la tentation, c'est d'y céder" affirmait Oscar Wilde. Les Françaises ont-elles la même philosophie ?
Selon ce sondage, près de la moitié d’entre-elles (47 %) estiment que le fantasme doit
garder une fonction de plaisir imaginaire. Toutefois, il peut tout autant (27 %) servir à pimenter une vie sexuelle. Seules 8 % des femmes pensent qu’un fantasme doit être absolument
assouvi. Mais ces proportions diffèrent légèrement en fonction de l’âge et la classe socioprofessionnelle. Avant 50 ans, 52 % réservent le fantasme à l’imaginaire et 32 % estiment qu’il
sert à stimuler la libido. Pour les femmes appartenant aux CSP +, les proportions sont respectivement de 55 % et de 33 %.
Des visions plutôt soft…
Mais si malgré tout, elles devaient franchir le pas et réaliser un fantasme, quel en serait le cadre ? Pour les Françaises, le lieu insolite pour la réalisation d’un fantasme est anonyme et naturel. Elles sont en effet 65 % à souhaiter réaliser un fantasme dans un endroit désert et sauvage et seulement 9 % à souhaiter en réaliser un dans un endroit public et 3 % sur leur lieu de travail. Mais sur cette question, la cinquantaine semble constituer un cap. Ainsi, l’endroit désert est préféré par 70 % des plus jeunes contre 58 % des plus âgées, le lieu public est évoqué par 11 % des plus jeunes et 3 % des post-cinquantenaires. Notons également que les femmes appartenant aux CSP+ et CSP- favorisent l’endroit désert (71 % et 69 % contre 65 % en moyenne). L’item "lieu public" séduit davantage de femmes CSP- (13 % contre 9 %). Notons également que le lieu de travail séduit deux fois plus les CSP + (6 % contre 3 %).
Cette hypothétique concrétisation se ferait principalement avec leur partenaire pour plus de la
moitié d’entre-elles (56 %), notamment chez les femmes âgées de 25 à 49 ans (61 %) et chez les femmes appartenant aux CSP- (63 %). Ensuite, elles le réaliseraient avec un inconnu
(12 %), une célébrité (8 %) et en dernier lieu un ami (3 %).
Portrait robot du fantasme féminin
Même s’il s’agissait-là d’un questionnaire fermé, les femmes ont privilégié des fantasmes peu incluant. Parmi la liste proposée, l’attrait pour deux fantasmes se dégage. Elles sont 18 % à se dire attirées par "être enduite de nourriture de toute sorte sur le corps" et 12 % pour "être la favorite d’un harem". Ces deux montent d’ailleurs davantage auprès des 25-49 ans (22 % contre 18 % pour le 1er item et 13 % contre 12 % pour le deuxième).
Parmi les autres choix, 7 % des femmes se disent attirées pour faire l’amour avec plusieurs
hommes, 5 % pour faire l’amour avec une autre femme, 4 % pour faire un strip-tease devant un parterre d’hommes ou se faire attacher et masquer pendant un rapport sexuel et 1 % pour
faire l’amour devant une webcam. Notons cependant que malgré l’anonymat du questionnaire téléphonique, la proportion de femmes refusant de se prononcer a été étonnamment importante :
59 % globalement (mais 80 % chez les femmes de plus de 50 ans et 69 % chez les inactives).
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En conclusion, les Françaises semblent très sages, préférant réserver les fantasmes à l’imaginaire, favorisant leur possible réalisation dans des lieux anonymes et discrets et avec leur partenaire habituel. Les classes socioprofessionnelles les plus aisées semblent davantage sortir des sentiers battus, tant sur les lieux, les partenaires et la star fantasmée.
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