Samedi 4 août
6
04
/08
/Août
21:14
Plaisir sans risques : vous protéger
et protéger votre partenaire
et protéger votre partenaire
Savoir c’est pouvoir
Le fait d’avoir des relations sexuelles sans risques n’est pas synonyme d’ennui.
Au contraire, cela incite à se montrer inventif et à faire preuve de considération, pour sa partenaire comme pour
soi-même.
Evoquer la question avec une amante implique un «je prends soin de toi, je prends soin de nous».
Ce chapitre concerne tous les célibataires et ceux qui entament une nouvelle histoire. Ceci dit, étant donné le nombre de divorces, les
gens mariés ou vivant une relation stable s’informeront avec profit de son contenu : ils pourraient être appelés à changer de partenaire.
Pour ceux d’entre vous qui sont parents d’adolescents, ces faits sont cruciaux. N’effrayez pas vos enfants, mais informez-les : le
sexe et les maladies sexuellement transmissibles sont des choses qui font partie de la vie.
J’exposerai dans ce chapitre les précautions à prendre lors d’un rapport sexuel et les risques liés à cette activité. Ces dangers,
mortels, pourraient endormir un temps votre désir, mais sans doute me serez-vous reconnaissants de vous avoir mis en garde.
Aujourd’hui, il convient d’avoir des relations sexuelles protégées.
Le risque de contracter une maladie sexuellement transmissible (MST) est plus grand pour les femmes que pour les hommes. Pourquoi ?
La surface des muqueuses féminines (le vagin et la vulve) est plus importante que celle des muqueuses masculines (l’urètre).
Par ailleurs, les femmes «reçoit» la semence de l’homme, qui reste en elle. Aussi est-elle plus exposée aux infections. Les tissus
très vascularisés de la vulve et du vagin (les tissus de l’urètre pour les hommes) sont les plus vulnérables lors d’un rapport sexuel : des écorchures superficielles peuvent apparaître, dues
à un frottement répété.
Ne pensez pas être à l’abri d’une maladie sexuellement transmissible si vous utilisez une méthode contraceptive.
Les hommes, tout comme les femmes, peuvent être porteurs d’un virus sans présenter aucun symptôme. Dans ce cas, ils s’exposent à des
lésions irréversibles à long terme et peuvent infecter une ou plusieurs partenaires. Particulièrement s’ils ont des chlamydiae, un papillomavirus ou un herpès.
Vous pouvez être porteur d’une MST même si vous êtes en pleine forme et que votre pénis vous paraît sain. Plus vous êtes âgé, plus
nombreux seront les «antécédents» amoureux de votre partenaire, et plus il y a de chance qu’il ou elle soit tenté(e) de vous masquer certains détails peu engageants. Aussi, soyez prudent.
Prenez les mesures préventives qui s’imposent.
Dans les années 70, l’expression «rapports protégés» évoquait encore la contraception.
Aujourd’hui, on associe cette expression au sida et au VIH. Il est évident que le sida mérite toute l’attention qu’on lui accorde. Non
seulement cette maladie tue, mais elle prive souvent ses victimes d’espoir, de dignité et de toute qualité de vie. Heureusement, la médecine a progressé, et avec elle la façon de soigner les
séropositifs, qui vivent plus longtemps, en meilleure santé. La prévention reste malgré tout la meilleure des parades à ce virus.
Vous pouvez contracter le sida même si vous n’appartenez pas aux groupes à risques.
Il est essentiel que vous sachiez avec qui vous couchez.
La première cause de stérilité masculine est la chlamydia. Hélas on n’en parle pas.
Nombre de MST sont asymptomatiques. Souvent, les femmes s’aperçoivent qu’elles sont porteuses de maladie vénérienne au moment où elles
décident d’avoir un enfant. Et le mal est fait : une MST latente les a privées de la capacité à procréer. Ces femmes ont parfois recours à la fécondation in vitro.
Si vous avez un rapport sexuel avec une personne porteuse d’une MST, vous risquez de contracter la maladie. Et ce, quel que soit votre
âge, votre race, votre statut social. Vous seul avez les moyens de vous protéger et préserver votre partenaire.
La transmission
Les MST se transmettent par voies orale, anale et vaginale et parfois par simple contact entre le pénis et la vulve, la bouche et/ou
l’anus.
La contagion se fait d’homme à femme, de femme à homme, d’homme à homme et de femme à femme.
Certaines MST risquent d’infecter un enfant au moment de la naissance et par allaitement.
Le fait de partager une seringue contribue à propager les maladies sexuellement transmissibles, notamment le sida.
La chasteté est un moyen infaillible de ne pas attraper de MST. Mais qui supporterait de renoncer au sexe ? Les jeux de mains
présentent peu de risques à condition de n’avoir ni coupure, ni abrasion, ni crevasse et de ne pas être porteur du virus de l’herpès ou de ces bactéries appelés chlamydiae. Si vous êtes malade,
protégez-vous avec des gants en latex.
Certaines maladies vénériennes, telles que l’herpès et la syphilis, peuvent se transmettre par simple contact génital, sans rapport
sexuel. Cela reste vrai pour tout attouchement préliminaire sans préservatif.
Vous hésitez à inviter cette superbe fille aperçue dans l’avion à boire quelques verres ? Puis à vous retrouver avec elle dans une
chambre d’hôtel ? Vous avez raison.
Chaque fois que vous éprouvez un vif désir pour une inconnue et qu’elle est prête à passer à l’acte, utilisez un préservatif. Elle vous
en sera reconnaissante et, dans tous les cas, vous vous serez intelligemment préservé.
Un adulte responsable devrait toujours avoir un rapport protégé avec un nouveau partenaire. Tant que vous n’aurez pas fait des analyses
complètes l’un et l’autre, et attendu le temps d’incubation nécessaire, utilisez des préservatifs. Il y en a de toutes les tailles, couleurs et textures.
Limitez le nombre de vos partenaires, donc les risques de contracter une MST. Dans une relation, optez pour la fidélité. N’en déplaise
aux libertins. Une escapade, autrefois sans conséquences, pourrait aujourd’hui vous coûter la vie.
Par Anaïs
-
Publié dans : Prévention, prévention !!!
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vos commentaires