Lundi 23 juillet
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Pour les femmes : on répare
Ouvrir l’hymen par chirurgie
Certaines jeunes filles souffrent d’une imperforation hyménéale. Il s’agit d’une anomalie
anatomique dans laquelle l’hymen, petite membrane à l’entrée du vagin, en ferme complètement l’ouverture. La conséquence est que le sang des règles ne peut s’écouler. Le sang s’accumule donc dans
le vagin. Ce problème est rare (une jeune fille sur 2000).
Comment réparer ?
Un geste chirurgical sous anesthésie consiste à inciser l’hymen pour y ouvrir un
passage, voire à l’enlever s’il est très épais. Le chirurgien met en place un drain (tuyau pour évacuer le sang accumulé).
Conséquences
Les règles apparaissent et les rapports sexuels sont possibles. Souvent les douleurs au
ventre disparaissent, et certains problèmes urinaires aussi (le sang accumulé pouvant appuyer sur la vessie).
Refaire un hymen
Certaines jeunes filles, pour des motifs religieux, veulent arriver vierges à leur mariage. Or, elles ne le sont pas ! Refaire un hymen leur permet de ne pas subir de désagréments de la part de leur famille.
Le gynécologue recoud l’hymen qui a été déchiré par un rapport sexuel…
Mais la plupart des praticiens refusent actuellement ce type d’intervention. Le conseil de l’Ordre des médecins leur demande d’ailleurs de refuser cet acte, car il considère que c’est contribuer
à entretenir un manque de respect grave envers les femmes.
Résultat
C’est en effet s’immiscer dans leur intimité la plus profonde, là où personne ne devrait
avoir à exercer sur elles des pressions.
L’hymen paraît être celui d’une fille vierge. Le faux «premier rapport» fera
mal et la jeune femme saignera, ce qui peut contenter son mari et sa famille…
Réparer une excision
Les femmes qui ont été excisées souffrent. L’excision est une ablation du clitoris, souvent accompagnée
d’une ablation des petites lèvres. Ces femmes souffrent de cicatrices, de douleurs aux rapports sexuels, mais aussi d’une absence de plaisir due à cette mutilation.
Comment réparer ?
Le chirurgien va enlever les cicatrices douloureuses, et aller chercher la racine du
clitoris pour la ramener à la surface, créant ainsi un «néoclitoris». Cela se fait toujours sous anesthésie générale.
Résultats
La cicatrisation n’est pas immédiate, mais physiquement, elle est rapide. Sur le plan du
plaisir, il faut souvent plusieurs mois, et parfois jusqu’à un an ou deux pour retrouver un plaisir vraiment naturel. Mais toutes les femmes qui ont choisi cette réparation l’apprécie énormément,
même avant que leur plaisir ne l’épanouisse. Elles ont enfin le sentiment d’être des femmes normales.
Gonfler le point G
Deux femmes sur trois n’éprouvent jamais d’orgasme vaginal, même si elles connaissent
régulièrement un plaisir clitoridien. Certaines sont prêtes à essayer n’importe quelle solution pour y parvenir. Quelques médecins proposent une méthode nouvelle…
Comment agir
?
Il s’agit d’injecter, par voie vaginale, de l’acide hyaluronique dans le point
G.
Résultats
L’acide hyaluronique est une substance qui sert habituellement à combler les rides du
visage. Elle a un effet «gonflant», car elle attire l’eau. Elle fait donc gonfler le point G.
Le risque : l’urètre étant juste en arrière du point
G, il suffit de quelques millimètres de plus en profondeur pour le perforer. Et cela peut avoir de graves conséquences, l’urètre lésé cicatrisant souvent mal. Il peut ensuite être rétréci et
entraîner de gros problèmes urinaires.
Le problème : cette méthode n’a malheureusement pas d’action sur le plaisir ! En effet, ce n’est pas en agressant une zone du corps pour lui
apporter en forçant un fluide inactif que vous allez le rendre plus voluptueux. Ceux qui ont fait des injections dans le visage savent que la sensation est la même qu'avec un hématome, plutôt
désagréable. Le seul intérêt de cette technique, c’est qu’elle enrichit ceux qui la pratiquent !
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